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Nous n’avons pas pu emmener ni les vêtements ni les jouets mais je les ai donnés à mon oncle qui travaille avec une personne qui fait partie de votre association. Il m’a dit que vous preniez encore les vêtements de bébé. J’avais prévenu Soeur Yvette par mail avant notre départ. Concernant le manque de place dans nos bagages, c’est que j’étais déjà en contact avec une Française qui a créé une bibliothèque/ludothèque à Ifaty. Nous avons donc emmené 5 kg de fournitures, livres… Et nous avons également eu l’occasion de déposer nos médicaments à un dispensaire.
En ce qui concerne notre voyage, il s’est très bien passé. Les gens étaient tous très souriants et très accueillants. Nous avons eu beau temps sauf un jour où nous avons été obligées d’annuler notre sortie sur les Pangalanes … Dommage. Mais j’ai vu des lémuriens et je suis très contente.
Il n’y a pas d’aide-soignant ; l’entourage familial est donc indispensable au patient : fournir les draps, la nourriture, aider à la toilette, vider le pot de chambre, acheter les médicaments et veiller sur lui le jour comme la nuit. Ceci est à l’origine d’une grande entraide aussi entre les patients eux mêmes.
Ici les patients doivent tout payer, l’hôpital ne possédant aucun stock. Par exemple pour obtenir une prise de sang, la famille doit acheter en pharmacie tout le matériel : seringue, aiguille, tubes, gants, antiseptique, sparadrap, compresses…
Les patients fréquentant l’hôpital public sont généralement très pauvres, ils repoussent donc autant que possible leur hospitalisation et finissent par arriver dans des états critiques.
L’hôpital également manque cruellement de moyens. En France, tout patient victime d’un infarctus du myocarde bénéficiera systématiquement d’une coronarographie, examen indispensable à la prise en charge du patient. À Madagascar, cet examen n’existe que dans une seule clinique privée, inaccessible à la plupart des malgaches.
Un autre élément nous a également beaucoup troublées, c’est le manque d’hygiène de la part du personnel, indépendamment du manque de moyens… »
Elles en ont profité pour rencontrer leur filleul, Sœur Yvette et l’équipe.
« Feraniaina, 4 ans, s’est mise à pleurer de peur et de timidité en arrivant. Elle n’avait encore jamais vu de “Vazaha” ! Nous aussi nous étions assez intimidées mais petit à petit, et avec l’aide de sa maman et des Sœurs, nous avons fini par échanger des sourires, chanter une chanson et prendre des photos ! C’était un moment émouvant, et à mes yeux, mon parrainage a dorénavant plus de sens.
Nous sommes également allées déjeuner à la cantine de l’association, le taxi nous a arrêtées sur un bord de route, devant des sortes de bicoques accolées les unes aux autres. En tirant le rideau servant de porte d’entrée nous sommes arrivées directement dans un petit réfectoire rempli de tables serrées. Les enfants étaient là, attendant les plats dans un chahut amusant. Le service suivant était pour les adolescents qui étaient aussi intimidés que nous par notre présence. Finalement ils se sont présentés en chantant, on a discuté assez naturellement.
PREMIERE FOIS
Pour la première fois, en juin, je suis allée à Tananarive en mission humanitaire, pour l’ONG Mirana pour laquelle je suis membre actif depuis 2010.
Pour la première fois, j’ai fait la connaissance des 7 collaborateurs de Mirana.
Pour la première fois, j’ai pu embrasser mon filleul Paul que je parraine depuis 2007.
Je m’étais préparée à affronter la misère la plus totale. Je n’ai pas été surprise de constater que malheureusement la situation est aussi catastrophique que j’avais pu l’imaginer : grosse difficulté pour trouver du travail donc pas de quoi pouvoir s’alimenter, des cabanes qui servent de maison, sans eau, sans électricité. Nous n’en voudrions même pas au fond de notre jardin et que dire du manque d’hygiène faute d’installations et de moyens.
Heureusement sur place nous avons une équipe formidable de 5 accompagnateurs sociaux et de 2 cantinières, dévouée à la cause des enfants les plus défavorisés dans les quartiers les plus pauvres de la capitale. La rencontre a vraiment été très forte en émotion et en échange, c’est rassurant pour nous qui sommes loin, de savoir que nous pouvons compter sur notre équipe sur place et que l’argent envoyé est très bien utilisé.
Mon petit Paul représente bien à lui tout seul du haut de ces 12 ans, toutes les difficultés auxquelles peuvent être confrontés les enfants : les difficultés d’étudier parce que les enfants ne mangent qu’un repas par jour à la cantine de Mirana, la maladie et malheureusement trop souvent la mort de leurs proches, et malgré tout cela, ils ont toujours le sourire et la joie de vivre.
Une première fois qui ne restera pas une première fois, un voyage comme cela ne laisse pas indifférent et décuple l’envie de continuer à se battre pour les enfants.
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