Parce qu’on apprend mieux le ventre plein…
Vous le savez, depuis sa création, Mirana a toujours considéré comme PRIORITAIRE l’accès à une alimentation équilibrée de qualité pour tous les enfants accompagnés. Ce soutien alimentaire améliore l’état de santé des enfants et favorise ainsi les apprentissages scolaires.
Nicolas, notre référent à Tana, nous transmet un état des lieux de nos cantines et petits restos.
La cantine Mirana d‘Andohatatapenaka accueille 127 élèves qui bénéficient d’un repas à midi. Dans cette cantine, le coût du repas est estimé à 2 000 Ar/50cts par élèves. Les élèves qui la fréquentent viennent des écoles Victoire Rasoamanarivo, Succès, Diamant, Fierté, Rainisoalambo, des écoles primaires publiques Andohatapenaka I, Andohatapenaka II, du collège publique 67 Ha et enfin du centre de formation professionnelle coupe et couture. Les élèves y mangent de la viande ou du poisson 3 fois par semaine et quelquefois des desserts une fois par semaine, pendant la saison des fruits. 15 nouveaux élèves provenant de l’EPP Andohatapenaka , de Victoire , du CEG 67 Ha ont été accueillis depuis avril dans cette cantine.
À la cantine scolaire de Champagnat, nous avons 81 élèves qui mangent à midi. Le prix d’un repas est de 1500 AR/40cts.
Ces élèves y mangent de la viande 1 à 2 fois par semaine.
A l’école Amboara, la cantine est tenue par Mme Hanitra et Hanta, une maman aidée par l’association Mirana. Le coût d’un repas est de 1 600 Ar/ 40cts par élève.
85 élèves des écoles Amboara et primaire publique d’Andoharanofotsy bénéficient de cette cantine.
Les élèves y mangent de la viande 1 fois par semaine et de la viande hachée avec des légumes 2 fois dans la semaine. Les jours restants, ils mangent des variétés de haricots mélangés avec des légumes. Quelquefois un dessert ponctue le repas pendant la saison des fruits.
On a accueilli récemment 9 nouveaux enfants à la cantine Amboara. Ce sont des élèves de l‘EPP Andoharanofotsy et de l’école Amboara.
Les autres enfants prennent leurs repas dans les petits restos de quartiers car ils sont difficiles à regrouper dans nos cantines à cause de l’éloignement de leurs écoles. Le menu vendu 4000 Ar /1€ aux clients est actuellement négocié à 1600 Ar pour nos élèves. Mais à cause de la flambée des prix des denrées, nous devrons augmenter le coût du repas à la rentrée prochaine pour maintenir les quantités et la qualité des repas.
D’une manière générale, Mirana reste très vigilant, car la hausse des prix des produits alimentaires risque d’avoir des effets sur la qualité et la quantité des repas dans les petits restos et les cantines des écoles à la prochaine rentrée.
… Et qu’on vit mieux avec un toit sur la tête !
Chaque année les cyclones déferlent sur Madagascar. Le passage en début d’année des tempêtes Ana et Batsiraï et les inondations qui les ont accompagnés, ont durement éprouvé la population sur la côte Est de l’Ile. La capitale n’a pas été épargnée et de nombreuses familles vivant dans les quartiers bas de la capitale (où loyers et terrains sont plus abordables) ont vu leur habitat devenir insalubre, dangereux voire détruit et ont perdu une grande partie de leurs biens.
Cette année 150 familles accompagnées par Mirana ont dû quitter temporairement leur habitat pour être relogées dans le voisinage ou collectivement à l’abri des intempéries avant de retourner constater et réparer les dégâts subis. Elles ont été aidées pour l’achat de nourriture, de matériel, de médicaments… 13 d’entre elles ont été soutenues pour la réhabilitation ou reconstruction de leur logement. Quand il y a un accord de location du terrain ou que le terrain appartient aux familles, nous pouvons nous engager à les aider à reconstruire.
Nous avons choisi de vous présenter 3 exemples de réhabilitation parmi 13 opérations réalisées :
Premier cas : famille de Clarisse
Durant le passage du cyclone Ana, la maison de cette famille s’est effondrée. C’est la toiture qui s’est volatilisée en premier durant la nuit. La famille a pu sortir de la maison. Et c’est au matin que les murs se sont effondrés. Il n’y pas eu de blessé, mais beaucoup de mobilier et d’ustensiles ont été détruits.
Comme il a été convenu avec la mère de famille, c’est elle qui a cherché les gravillons et le sable pour le dallage. Le sol et les murs sont terminés (dallage et enduit). La fabrication de la porte attend que le bois qui a déjà été acheté soit bien sec.
La toiture aussi est terminée. 3 nouvelles tôles ont été achetées, complétées par des tôles d’occasion..
Coût de la reconstruction : 100 € dont 15 € pour le maçon payé par Mirana.
Deuxième cas : famille d’Odette
La famille vit dans une maison en bois en très mauvais état surtout après le passage du cyclone Ana. Ils sont dans l’eau à cause de l’inondation.
Il a été décidé de reconstruire l’habitation en brique pour plus de sécurité et pour cela la famille a pris part au financement en vendant un porc et en participant aux transports à la main des briques, planches, sable, terre, tôles et ciment, bois et peinture des portes et fenêtres.
Coût : 410 €
Troisième cas : famille de Mariette
Mariette et 5 de ses enfants vivent dans une maison en bois en mauvais état, construite sur un terrain loué. Elle a subi le passage du cyclone Ana, et a été complètement inondée pendant 2 jours. Elle a perdu matelas, vêtements, papiers et cahiers des enfants… Sa maison en bois pourri menaçait de s’écrouler.
La maison a été reconstruite en bois, couvertures et matelas ont été rachetés. La famille a une maison où habiter en toute sécurité. La maman peut reprendre courage, les enfants ont retrouvé leur entrain et continuent leurs études.
Coût : 400 €
Ça bouge à Tana !
Découvrez en images la semaine type de 2 de nos accompagnatrices
Nous avons suivi Vola et Mialy, pour une semaine en immersion dans les quartiers de Tana. :
1/2 – Visite des écoles avec rencontre du Directeur et aussi rencontre des élèves parrainés pour le suivi scolaire. Réglement des écolages.
3/ – Permanence au bureau avec réception des familles qui le souhaitent
4/5 – Visite des quartiers pour rencontrer les familles à leurs domiciles ou au travail
6/ – Rencontre des enfants parrainés
7/ – Rédaction des rapports au local
Et en France, on s’active !
Le 17 avril dernier avait lieu le marathon de Nantes.
Les 5 finishers, sponsorisés par Altavia, ont permis de récolter 1870 €.
Bravo à eux !
Grâce à une opération bol de riz, les élèves du collège St Joseph de St-Brévin (44) ont remis un chèque de 590 € à l’association.
Coup de chapeau à eux également !
Comme annoncé précédemment, ces gains vont en partie couvrir les frais des camps de vacances à Tana qui auront lieu cette année du 18 juillet au 05 août.
Priorité sera donnée à l’éducation et à la prévention avec des intervenants externes. L’ accent sera également mis sur le sport. Le soutien scolaire sera abordé de manière ludique.
On réserve les dates !
L’Atypik Guinguette revient cet été dans le petit village de Port Lavigne à BOUGUENAIS (44). Lieu de partage et de festivités, l’équipe Mirana y tiendra le bar le 16 juillet prochain. Les bénéfices seront reversés à l’association. On accourt !!!
Grande première ! Pendant le week-end du 3-4 septembre, le golf du Pays de St-Gilles-Croix-de-Vie organise “La Compétition des enfants de Madagascar”. Pendant 2 jours, une occasion unique de faire découvrir notre action. Les frais d’inscriptions seront reversés à Mirana.
Curieux ou golfeurs émérites, à vos clubs !!
Ils sont de retour ! Ne laissez pas passer l’occasion de découvrir le groupe de GOSPEL “Chants de Coton” : vos oreilles seront sous le charme le Dimanche 27 novembre à 15 heures, église du Rosaire à Rezé (44).