Certains parrains ont pu constater que leurs filleuls sont élevés par leurs grands-parents, souvent par leur grand-mère restée seule.
S’il en ainsi, ce n’est pas pour que ces enfants bénéficient de l’éducation exemplaire donnée par la « génération d’avant ». Ce sont les dures nécessités de la vie qui font loi : maman décédée, disparue avec un nouveau compagnon, ou démente ; et la génération qui avait déjà œuvré pour sa propre progéniture doit reprendre le flambeau.
Sur nos 300 familles suivies, une vingtaine est dans ce cas. Heureusement, les tantes, oncles et enfants aînés sont souvent là en renfort dans cette lourde charge pour une personne fatiguée par l’âge et dans la nécessité de continuer à travailler pour survivre (car ne percevant aucune retraite).
Évidemment, le secours apporté par Mirana est alors indispensable : en plus des cantines, écolage et suivi de santé, un soutien alimentaire et financier pour le loyer est de mise.
L’aide de nos accompagnateurs devient également primordiale dans le suivi des études et la gestion au quotidien au moment de l’adolescence ; deux missions qui sont bien difficiles pour des grands-parents en termes de possibilité et de compréhension.
Contribuer à éduquer deux générations successives dans le contexte de précarité qui est celui des familles suivies par Mirana : vraiment des super Mamies !