MIRANA – ONG humanitaire – Parrainez un enfant de Madagascar

Billet de mai : Mieux vaut prévenir que guérir

La commission Parrainages de l’association s’est émue de constater des cas répétés de grossesse chez de jeunes adolescentes parrainées. Elle a donc demandé à l’équipe Mirana Mada de lui faire un état des lieux sur les actions de sensibilisation des jeunes à Madagascar en faveur de la prévention des grossesses précoces. Mme Vola, accompagnatrice sociale, a rédigé le rapport ci-dessous très intéressant.

« Cela fait presque 16 ans que le centre Top Réseau existe à Antananarivo. Ce centre prend en charge les couples et les jeunes. Il leurs donne des conseils pour éviter les grossesses précoces et non désirées, et les informe des dangers des maladies sexuellement transmissibles (MST). Top Réseau apporte également des soins aux personnes touchées par les MST.

Des jeunes à partir de 14 ans commencent à demander des informations au niveau du centre. Mais ce sont surtout les jeunes de plus de 18 ans qui viennent au niveau du Top Réseau pour trouver des solutions à leurs problèmes. Il y a également des parents, surtout des mères de famille, qui viennent avec leurs filles pour demander des conseils.

Malheureusement, la plupart des jeunes des bas quartiers ne veulent pas approcher ce genre de centre de santé. C’est pour cette raison que ce sont ces jeunes, et surtout les élèves de 6ème et de 5ème qui ont des grossesses précoces et non désirées.

Les pharmacies vendent aussi librement les préservatifs. Cependant, peu de jeunes en utilisent.

Le manque de connaissances est également une cause des grossesses précoces des filles malagasy. On peut aussi parler du manque de communication entre les parents et les jeunes. Le résultat est que les enfants font des choses dont ils ignorent les conséquences.

La situation financière des familles a aussi des conséquences négatives sur la vie des jeunes. En effet, certains hommes profitent de la pauvreté des filles pour leur demander des relations sexuelles précoces.

Devant cette situation, l’Etat malagasy a pris beaucoup de mesures. Il y a par exemple la sensibilisation de masse en ce qui concerne les méthodes de contraception. Cette sensibilisation se fait au niveau des différents services médicaux, comme dans les hôpitaux ou les centres de santé de base. Par exemple, quand Claudia a été hospitalisée, la sage-femme lui a appris les différentes méthodes de contraception. »

La commission parrainage suit ce sujet de près et va encourager l’organisation d’actions de prévention auprès des jeunes lors du prochain camp d’été.

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