MIRANA – ONG humanitaire – Parrainez un enfant de Madagascar

Billet de mai : le cyclone Enawo – suite

Comme annoncé dans le billet précédent, nous vous parlons ce mois-ci de la façon dont les familles accompagnées ont subi le cyclone Enawo et du soutien apporté en réponse par Mirana.

A Tana, le cyclone ENAWO s’est illustré par de forts vents et des pluies abondantes qui ont duré plusieurs jours et qui ont inondé les bas quartiers construits sur d’anciennes rizières.

Les familles suivies par Mirana habitent très souvent ces quartiers car les loyers y sont moins chers du fait des risques d’inondations. Elles louent des maisons mal placées qui subissent en premier la montée des eaux.

Ces vents et pluies violents qui touchaient surtout les côtes n’étaient pas habituels sur Tana mais ils commencent à survenir régulièrement sur la capitale où les habitations les plus sommaires ne sont pas adaptées à ces conditions extrêmes.  Leurs maisons (plutôt des abris en bois et en tôle) ont été renforcées avec des sacs de sables sur les toits pour contrer les effets du vent.

Les gens de Tana commencent à s’adapter, mais pour les plus démunis les conséquences restent désastreuses :

  • Il faut récupérer les planches de bois et les tôles du toit emportées par les bourrasques et réparer sommairement, sinon des profiteurs récupèrent les matériaux pour les revendre.
  • La montée des eaux détruit beaucoup d’éléments de première nécessité : meubles, paillasses, élevages…
  • L’alimentation devient une préoccupation, difficile de trouver de quoi manger, et chère. Le riz reste encore à ce jour à 2000Ariary /kg (0.56 €/kg).
  • Le travail se raréfie, lessives, transport d’eau sont repoussés à des jours meilleurs ; d’où des difficultés à payer les loyers et des risques d’expulsions.
  • Les études sont perturbées : comment faire ses devoirs les pieds dans l’eau ?

Les salles de classe deviennent des lieux d’accueil et l’école cesse quelque temps. Les notes du deuxième trimestre baissent du fait des conditions et des inquiétudes qu’elles engendrent.

Alors l’équipe Mirana pare au plus pressé :

  • Une aide financière pour payer les loyers.
  • Un soutien alimentaire : 3,5kg de riz et 250 gr de lait en poudre et bien sûr un bon repas le midi dans les cantines.
  • Un soutien psychologique.
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