A tous ceux qui subissent ce mois de juin pluvieux, propulsons-nous dans l’hémisphère sud à Tana.
Là-bas l’hiver austral approche : les jours raccourcissent (un peu) et la nuit tombe rapidement à 18 heures, si bien que les écoles ferment souvent plus tôt, à 17h30, pour permettre aux enfants de rentrer de jour.
La vie quotidienne est rendue plus difficile dans de nombreux domaines, particulièrement pour les populations défavorisées :
- Avec l’hiver, c’est le retour des maladies infectieuses (grippes, maladies respiratoires), surtout pour les mamans et les enfants des quartiers pauvres. Le recours aux traitements à base de plantes et aux massages de guérisseurs reste la solution économiquement accessible. Sinon, c’est le dispensaire ou l’hôpital où les médicaments ne sont malheureusement pas à la portée de tout le monde.
- Le travail aussi devient plus pénible, en effet les petits boulots sont souvent effectués à l’extérieur, sous le crachin. Les lavandières souffrent particulièrement, elles utilisent de l’eau très froide et sont obligées de composer avec la difficulté de faire sécher le linge sur l’herbe ou les cailloux.
Alors il faut prendre des dispositions pour résister à ces conditions :
- Par 8°C Il faut bien se couvrir (le mois de juin est particulièrement froid cette année). Dans les maisons jamais chauffées de Tana, couvertures et habits chauds sont plus que bienvenus.
- Dans les campagnes, les gens se couvrent avec des couvertures pour leurs déplacements.
- Pour renforcer les défenses des enfants, l’alimentation est renforcée dans les cantines Mirana avec deux bols de lait par semaine en plus des plats habituels.
Mais c’est aussi le moment des fêtes familiales et coutumières comme le Famadihana (retournement des morts) dans certaines familles. Les linceuls de soie sont alors renouvelés pour éviter aux ancêtres d’avoir froid …