MIRANA – ONG humanitaire – Parrainez un enfant de Madagascar

Billet de janvier : Sœur Adeline, la nouvelle venue

L’équipe malgache Mirana a reçu un renfort récent en la personne de Sœur Marie-Adeline (appelée plus souvent Sœur Adeline). Faisons sa connaissance.

Mirana : comment êtes-vous arrivée dans l’association ?

Sœur Adeline : il fallait une personne pour remplacer  sœur Catherine appelée à d’autres missions (elle reste néanmoins l’assistante sociale de Mirana).

M. : quel est votre parcours ?

S.A. : je suis éducatrice spécialisée et formée en accompagnement social. J’ai commencé
par accompagner des jeunes déficients mentaux puis des enfants en difficulté.

M. : et maintenant avec nous ?

S.A. : J’accompagne 103 élèves répartis dans quatre écoles (écolages mensuel et rencontre avec les directeurs pour un retour sur les enfants). 
Voici mon programme hebdomadaire :

  • Lundi matin – réunion avec l’équipe Mirana dans les bureaux de l’association.
  • Lundi après-midi – découverte des missions respectives de l’association à Tana.
  • Mardi matin – visites à domicile pour mieux suivre les familles (situations, problèmes, besoins, projets). La pauvreté me touche vraiment. La mondialisation tente les enfants mais leur réalité ne leur permet pas ce luxe et il faut lutter contre le découragement, les grossesses précoces et l’abandon scolaire.
  • Mardi après-midi – consultation des documents de l’association, dossiers des familles.
  • Mercredi et Jeudi matin –  visites à domicile : écoute et partage. Cette relation de confiance est primordiale pour la qualité de l’accompagnement.
  • Jeudi après-midi – rapport d’activité.
  • Vendredi – permanence au bureau pour l’accueil et l’écoute des familles.
  • En parallèle j’assure le suivi de la cantine deux fois par semaine. Cela me donne une vue sur les repas, les factures à payer, l’hygiène. J’encourage aussi les cuisinières dans leurs tâches respectives et c’est l’occasion d’inculquer du savoir-vivre aux enfants.

M. : des améliorations à suggérer ?

S.A. : former les parents à leurs responsabilités, motiver les jeunes dans leurs études et les aider à trouver un but. Pour les étudiants, fournir des ordinateurs pour assurer leurs études.

M. : comment voyez-vous l’équipe ?

S.A. : j’ai été impressionnée par son dynamisme, le sens des responsabilités. La réunion de l’équipe donne de la cohérence, les travailleurs sociaux ont toujours besoin de cet esprit d’équipe.
Un ou deux travailleurs sociaux masculins en plus ne serait pas un mal pour l’équilibre de l’équipe.

M. : votre bilan et vos motivations ?

S.A. : Nombreuses sont les familles pauvres qui bénéficient de l’association (vêtements, fournitures scolaires, éducation, cantine) .Tout cela amène des évolutions positives. J’y vois une concrétisation d’un précepte de Saint-Mathieu : ce que vous avez fait à ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait !
Conjuguer sa foi et son action, que demander de plus ? 

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