A Madagascar, le chef d’Etat a dû assouplir certaines mesures au vu de la montée de l’agressivité de la population face aux restrictions. Ainsi, depuis le 10 aout le travail est autorisé jusqu’à 17h et élargi à tous les domaines d’activités (tous commerces, lavandières…).
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Les aides de l’Etat aux familles qui s’y inscrivent ont été distribuées dans les quartiers. Cette aide prend la forme d’un panier alimentaire pour les familles qui font face à une diminution importante de leurs revenus, ou d’une aide financière pour les familles sans emploi.
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Cependant, les transports en commun sont toujours à l’arrêt (les employeurs doivent prendre en charge les déplacements en taxi de leurs salariés), les grands magasins restent fermés, et les rassemblements sont limités à 50 personnes.
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Concernant la situation sanitaire, on constate une diminution des cas positifs, mais à l’inverse le nombre de cas graves et de décès augmente. Les chiffres officiels ne semblent pas fiables, mais la forte activité des métiers mortuaires est un indicateur de la gravité de la situation.
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L’équipe Mirana poursuit son travail en s’adaptant à la situation, elle organise des rencontres avec les familles afin d’échanger sur leurs difficultés financières et sur la scolarisation des enfants. Les dates d’examens sont maintenues à partir de début septembre mais le gouvernement n’a pas encore annoncé de date de rentrée scolaire. Tous les élèves des classes intermédiaires vont passer en classes supérieures et seront évalués pendant le 1er mois.
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L’équipe prévoit de rassembler les familles après le déconfinement pour faire le point sur leurs situations, leurs besoins, les aides appropriées, leur travail et la scolarisation des enfants. Également, dès que cela sera possible, l’équipe Mirana souhaite accueillir de nouveau les enfants dans les locaux par groupe de 100 à 150 répartis dans la cour, la cantine et la salle de lecture.
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