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Billet de janvier : un mariage à Tatamalaza

Deux membres du CA de notre association ont eu le plaisir d’assister au mariage d’Aubin, l’un de nos accompagnateurs sociaux, à l’occasion de leur déplacement à Madagascar en cette fin d’année. Ils nous retracent ces bons moments.

Nous remercions Aubin pour cette invitation car ce mariage nous a donné l’occasion de vivre une belle expérience, par la journée de festivité bien sûr, mais également par le voyage que nous avons accompli pour nous rendre sur les lieux. En effet, la fête se déroulait à Tatamalaza, chez les parents d’Aubin.

Tatamalaza, c’est un village situé à 380 km au sud d’Antanarivo, et c’est le lieu précis où Sœur Yvette a passé plusieurs années de sa jeunesses dans la petite communauté des sœurs Jeanne Delanoue qui se trouve à cet endroit, et dans laquelle nous avons été très gentiment accueillis pendant deux nuits. C’est aussi à Tatamalaza, que Soeur Yvette a permis la reconstruction d’une grande et belle église, celle-là même où le mariage a été célébré ! Tout cela n’est pas dû au hasard, c’est lors de son séjour dans cette brousse verdoyante qu’Yvette a connu Aubin enfant, et c’est ainsi que beaucoup plus tard il a intégré l’équipe.

Pour aller d’Antanarivo à Tatamalaza, il faut compter une journée de route, obligatoirement en 4×4 pour la fin du parcours. Nous avons emprunté la nationale 7, l’artère principale traversant Madagascar du nord au sud, qui mène jusqu’à Tuléar sur la côte, via Antsirabé et Fianarantsoa. Cette route est très fréquentée par une multitude de taxis brousse, de chars à zébus, de cyclistes plus ou moins chargés, de charrettes à bras, et de nombreux piétons ! Le spectacle est permanent, au milieu de paysages magnifiques faits de rizières et de maisons traditionnelles en terres, dans le relief accidenté des hauts plateaux du centre de Madagascar.

Quand au mariage d’Aubin et Marie-Noëline, ce fut une très belle fête, avec une grande messe religieuse célébrée le matin par l’archevêque de Fianarantsoa en personne, agrémentée de bout en bout par des chants malgaches très mélodieux entonnés par toute l’assistance. Puis ce fut le repas traditionnel en plein-air chez les parents d’Aubin, malheureusement interrompu par un fort orage !

Mais ce n’est pas grave ! Une fois la pluie passée, tout le monde a dansé joyeusement les pieds dans la boue !

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