MIRANA – ONG humanitaire – Parrainez un enfant de Madagascar

Billet de novembre : Tracasseries et pertes de temps

Nous avons décrit dans le billet d’octobre le cheminement du règlement des écolages. Nous savions que cette démarche était fastidieux, sans bien en connaitre les raisons.

Après quelques échanges avec notre équipe malgache, nous avons des éléments complémentaires à vous apporter pour une meilleure compréhension de cette problématique.

Dans les petites écoles privées, l’économe est aussi l’homme à tout faire : comptable, surveillant, prof de remplacement, coursier pour les dossiers, voire appel dans le bureau de circonscription scolaire… ouf !

On comprend mieux qu’il ne soit pas toujours présent et disponible pour encaisser.

Qu’en est-il des parents d’enfants non parrainés qui ont besoins de leur temps précieux pour travailler (dur) et gagner (peu) ? Quand il n’y a personne au bureau de l’économe, ce parent laisse l’argent liquide à son (ses) enfant(s) pour payer et récupérer le reçu.

Pour les enfants parrainés par Mirana, nos accompagnateurs ne peuvent procéder ainsi car il n’y aurait plus de contact et de relations directes avec l’école, sans omettre les risques de grandes tentations pour les enfants instables… Alors ils doivent repasser.

Ce genre de situation illustre les complexités de démarches qui sont pour nous évidentes et simples mais qui revêtent une autre tournure à Madagascar ; les exemples sont nombreux. Cela implique des pertes de temps que nous ressentons bien inutiles et pesantes mais qui sont inévitables.

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